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Attentat de Nice : la ville réagit au dépaysement de l’enquête sur la sécurité

Ce mercredi 17 janvier, l'enquête sur la sécurité de la Promenade des Anglais lors de l’attentat du 14 juillet 2016 a été confiée à une section spécialisée du tribunal de Marseille. La municipalité a réagi ce jeudi à cette décision, par la voix de son avocat.


L’association "Promenade des anges" demande la mise en examen du maire de Nice dans le cadre de l’enquête du dispositif de sécurité mis en place lors de l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice. (Crédit : Wikipédia)


24 heures après l'annonce de la demande par le parquet de Nice d'un dépaysement de l'enquête sur la sécurité de la Promenade des Anglais lors de l’attentat du 14 juillet 2016, la ville de Nice s’est exprimée, par la voix de son avocat, Me Archibald Celeyron. « Nous pouvons quand même nous étonner qu'après sept ans d'enquête très complète, on vienne aujourd'hui affirmer que les juges niçois n'auraient pas la capacité ou l'indépendance pour instruire une telle affaire », affirme-t-il auprès de BFMTV Côte d’Azur. L'enquête sur le volet sécuritaire du soir du drame, ouverte jusqu'en juillet dernier pour « mise en danger de la vie d'autrui », avait été requalifiée, à ce moment-là, d’homicide et blessures involontaires ». Pour rappel, l’affaire a connu un rebondissement ce mercredi 17 janvier. Dans un communiqué de presse, l'association de soutien aux victimes « Promenade des Anges » a indiqué que l'enquête avait été confiée à une section spécialisée du tribunal judiciaire de Marseille.


Le maire de Nice comme témoin assisté


L'instruction est à présent entre les mains d'une section spécialisée du tribunal judiciaire de Marseille. L’association « Promenade des Anges » souhaite que cette saisine apporte un nouveau souffle à l’enquête et permette de mettre les différents acteurs devant leurs responsabilités. Dans ce dossier, quatre décideurs impliqués dans la sécurisation de la Prom’ Party et du feu d’artifice du 14 juillet 2016 sont placés sous le statut de témoin assisté : Philippe Pradal, maire de Nice au moment du drame ; Christian Estrosi, alors 1er adjoint délégué à la sécurité ; le préfet Adolphe Colrat ; et son directeur de cabinet, François-Xavier Lauch. Concernant le procès en appel, il est prévu du 22 avril au 14 juin 2024.


Walid Bouchehit

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