Ces azuréens qui porteront la flamme olympique
Hier, 80% des porteurs de la flamme olympique de Paris 2024 ont été dévoilés. La Banque Populaire Méditerranée et la Caisse d’Épargne ont partagé le nom des sept Azuréens sélectionnés. Voici les raisons de leur nomination.
J-192, avant les Jeux Olympiques 2024. Avant de vous dévoiler la sélection de nos Azuréens, revoyons les bases. Quels sont les critères pour candidater en tant que porteur de la flamme olympique ? Il faut savoir qu’anonymes comme célébrités peuvent participer, à condition d’avoir 15 ans minimum. Les seules exceptions, selon le comité international olympique (CIO), sont les personnalités religieuses et les élus en exercice, qui ne sont pas éligibles. Concrètement, les personnes sélectionnées cette année, sont celles qui ont pu témoigner de leur engagement dans l’aventure “Jeux Olympiques 2024”, depuis le début. L’organisation met un point d’honneur sur trois aspects bien spécifiques : le sport et les jeux, le territoire et le collectif. Chez nos sept Azuréens, certains cochent l’une des cases, d’autres toutes. Les voici.
Amoureux du sport
Athlètes, bénévoles, sportifs amateurs, associations sportives… Dans la section “Sport et Jeux”, on retrouve parmi nos Azuréens, Annie Courtade, la quinquagénaire, présidente du club de volley-ball féminin du Racing Club de Cannes et de l’AS Cannes Football. Julie Meunier, l’ancienne gymnaste sportive de haut-niveau. Odile Diagana, coordinatrice générale d’Azur Sport Santé, qui a elle-même participé aux Jeux Olympiques dans sa carrière d’athlète. C’était en 1992, lors des JO de Barcelone, pour l’épreuve de l’heptathlon. Et Yaël Casbi-Golberg, la quinquagénaire qui rêvait de devenir professeure de sport avant un malheureux accident de ski à l’âge de 24 ans.
Ils agissent pour le territoire
Dans “l’énergie du territoire”, on retrouve ceux qui créent, innovent et entreprennent dans tous les secteurs d’activités en France. C’est-à-dire Annie Courtade, aussi dirigeante au sein du groupe E. Leclerc. Julie Meunier, à la tête de l’entreprise “Franjynes” qui commercialise des turbans à destination des femmes malades du cancer. Mais aussi, Yaël Casbi-Goldberg, la quinquagénaire à l’objectif bien précis : valoriser le métier de staffeur-ornemaniste. Métier de son époux Régis Goldberg avec lequel elle travaille à Cagnes-sur-Mer. Et Raphaëlle Sottiau, assistante au service flux de la Banque Populaire.
Des acteurs solidaires
Dans le collectif, on retrouve ceux qui œuvrent pour “bâtir une société plus solidaire, plus inclusive, plus durable et plus juste”, comme expliqué sur le site officiel des Jeux Olympiques 2024. Décidément, Anne Courtade coche toutes les cases. Elle est également présidente de la Société des Amis de la Fondation Maeght. On retrouve aussi Pierre Marty, professeur en parasitologie et mycologie au CHU de Nice et grand amateur des Jeux Olympiques. Julie Meunier s’inscrit aussi dans cette section avec son entreprise “Franjynes”. Une cause importante pour elle, qui s’est elle-même battu contre un cancer dès l’âge de 27 ans. Malcolm Jacotine, un capitaine âgé de 66 ans, installé à Monaco depuis plus de 20 ans. Ayant sillonné toutes les mers et océans du monde, il prône une navigation plus durable. Pour finir, Raphaëlle Sottiau. La jeune femme de 34 ans, victime d’un accident de la route à l’âge de 14 ans qui lui cause aujourd’hui une paraplégie incomplète, a une ambition en particulier : démocratiser le handisport.
Vous vous demandez quand seront dévoilés les 10% restants ? Ceux-ci seront attribués aux collectivités et territoires accueillant la flamme. Restez connecté…
D’où vient la tradition de la flamme olympique ?
L’origine de la flamme olympique remonte à l’antiquité. Les Grecs faisaient déjà brûler du feu dans le sanctuaire d’Olympie, où se déroulaient leurs Jeux Olympiques. L’objectif était de purifier l’endroit, car le feu était considéré comme un élément divin. La flamme représentait déjà cet idéal de paix et d’unité entre les peuples. Elle annonçait aussi les Jeux à venir. Aujourd’hui, sa signification est restée la même
Léa Gandon
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